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 Samyutta Nikaya XLV.395

Sirivaddha Sutta

Sur le maître de maison Sirivaddha

D'après "Trois Groupes de Discours apparentés, du Mahâvagga Samyutta",
traduits par le Professeur U Ko Lay, de Yangon,
édités par l'Editorial Committee, DFPPS (Myanmar Tipitaka Association), 1998.

Pour distribution gratuite exclusivement.


A une époque, le Vénérable Ananda résidait à Rajagaha dans le bosquet de Veluvana, le lieu de la pitance des écureuils noirs. A cette époque, un certain maître de maison du nom de Sirivadda était malade, dolent et gravement malade. Le maître de maison Sirivaddha fit demander un serviteur et lui dit:

«Allez, homme, va voir le Vénérable Ananda, rend lui hommage de ta tête et de tes pieds, porte lui mes paroles et dis-lui, "Vénérable Monsieur, le maître de maison Sirivaddha est malade, dolent et gravement malade". et dis-lui aussi: "Vénérable Monsieur, que vienne le Vénérable Ananda chez le maître de maison Sirivaddha, par vertu de compassion".

&emdash; Très bien, monsieur, répliqua le serviteur au maître de maison Sirivaddha et alla voir le Vénérable Ananda. Rendant hommage au Vénérable Ananda, et s'asseyant à un endroit approprié, ce serviteur dit au Vénérable Ananda : «Vénérable Monsieur, le maître de maison est malade, dolent et gravement malade. Il rend hommage de sa tête et de ses pieds au Vénérable Ananda. Il m'a aussi demandé de dire: "que vienne le Vénérable Ananda chez le maître de maison Sirivaddha, par vertu de compassion".

Le Vénérable Ananda signifia par son silence qu'il acceptait.

Puis, le matin venu, le Vénérable Ananda réarrangea sa robe et portant son bol à offrandes et sa grande robe, il alla à la maison du maître de maison Sirivaddha. Et arrivé là, il s'assit sur le siège préparé pour lui.

Ainsi assis, le Vénérable Ananda demanda au maître de maison Sirivaddha: «Maître de maison, comment vous sentez-vous? Etes-vous bien? Votre souffrance décroît-elle ou augmente-t-elle? Vous semble-t-il que votre souffrance augmente et qu'elle ne décroît pas?

&emdash; Vénérable Monsieur! Je ne me sens pas bien et he ne vais pas bien. En moi la souffrance sévère est en augmentation: elle ne décroît pas. Il me semble que ma souffrance augmente et qu'elle ne décroît pas.

&emdash; En ce cas, maître de maison, vous devriez vous entraîner comme suit : "Je vais garder l'esprit avec constance sur le corps, avec diligence, compréhension et attention, tenant ainsi au loin l'avidité et la détresse dans les cinq khandhas
... sur la sensation . . .
... sur l'esprit ...
... sur les objets mentaux, avec diligence, compréhension et attention, tenant ainsi au loin l'avidité et la détresse dans les cinq khandhas. Maître de maison, c'est ainsi que vous devriez vous entraîner.

&emdash; Vénérable Monsieur, ces Quatre Méthodes d'Attention Constante qu'a enseigné le Bhagava, on peut les trouver en moi; je suis pleinement au fait de ces doctrines. De fait, Vénérable Monsieur,, je garde l'esprit avec constance sur le corps, avec diligence, compréhension et attention, tenant ainsi au loin l'avidité et la détresse dans les cinq khandhas . sur la sensation . . p... sur l'esprit ...p... sur les objets mentaux, avec diligence, compréhension et attention, tenant ainsi au loin l'avidité et la détresse dans les cinq khandhas. Vénérable Monsieur, des cinq chaînes les plus basses exposées par le Bhagava comme donnant lieu à renaissance dans les plans sensuels, je ne peux en détecter aucune en moi que je n'aie abandonné.

&emdash; Maître de maison, vous avez beaucoup de chance; vous avez beaucoup gagné. Maître de maison, ce que vous avez décrit là, c'est l'obtention de l' Anagamiphala."